MESP haut katanga

Huitième réunion de la Commission Médico-Mutualiste du Haut-Katanga

La Mutuelle de Santé des Enseignants de l’EPSP de la Province du Haut-Katanga a tenu le 17 Aout 2019 dans la salle de fête de l’Hôtel Lubumbashi la huitième réunion de la Commission Médico-Mutualiste/Haut-Katanga.

Étaient présents à la réunion : le Secrétaire Exécutif National de la MESP, le Secrétaire Exécutif provincial de la MESP/Haut-Katanga, le Représentant du Chef de Division de la Santé, les représentants des Structures sanitaires conventionnées et une équipe des représentants de la Mutuelle. L’objectif principal de cette activité était de renforcer et d’améliorer le partenariat avec les différents partenaires, membres de la Commission pour la meilleure prise en charge des affiliés de la MESP.

Dans son mot de circonstance, le Secrétaire Exécutif Provincial de la MESP Haut-KATANGA, présidente de ladite commission, a fait remarquer qu’il s’agit d’un partenariat et il est très important de s’autoévaluer afin de relever les points forts à capitaliser et les points faibles à corriger. Elle a ajouté que la Commission Médico-Mutualiste est un cadre de concertation relative aux préoccupations en rapport avec l’exécution de la convention des prestations des soins de santé et veiller au suivi des recommandations découlant des échanges réalisés.

Par rapport au bilan de la Mutuelle, Le Secrétaire exécutif provincial de la MESP/Haut-Katanga, Henriette MUPUMBA, a renseigné que l’identification des bénéficiaires titulaires est pratiquement à 92,5 pourcent, celle des personnes à charge à 55,4 pourcent, les Formations Sanitaires prennent en charge 23.000 à 27.000 cas par an. Elle a affirmé que le niveau de partenariat est bon et que les évaluations périodiques le confirme.

Le représentant du Chef de Division Provincial de la Santé a, quant à lui, fait remarqué que les formations continues du personnel soignant sont obligatoires. Il a ensuite précisé que la Division Provincial de la Santé ne fait pas partie de la MESP mais elle a l’obligation d’accompagner les Structures sanitaires en ordre avec elle.

Prenant la parole, le Secrétaire Exécutif Nationale de la MESP, Jocelyne NKONGOLO, a fait savoir que la vision des autorités est de faire de la MESP un modèle pour les secteurs, un plan triennal sera mis en place pour sa matérialisation de manière progressive.

Par rapport à la préoccupation des affiliés sur l’acquisition des produits pharmaceutiques, le Secrétaire Exécutif National a estimé que l’assistance se fait pour des structures nouvellement conventionnées, les anciennes devaient normalement constituer des réserves et prévenir la difficulté de la carence en médicament.

La réunion s’est clôturée par l’élection du vice-président de la Commission Médico-Mutualiste du Haut-Katanga.

MESP RDC

Assemblée Générale de la Commission Médico-Mutualiste de Kinshasa

La Mutuelle de santé des enseignants de l’Enseignement Primaire, Secondaire et professionnel de la ville province de Kinshasa a organisé le vendredi 19 juin 2019 l’Assemblée Générale de la commission Medico− Mutualiste à CEPAS dans la commune de la Gombe.

Étaient invités à cette cérémonie : le Directeur Général en charge de l’Organisation et Gestion des Services de Soins de Santé au Ministère de la santé, le Représentant du Secrétaire Général à l’Emploi et Prévoyance Sociale, le Directeur du Programme National pour la Promotion de Mutuelles de Santé, l’Inspecteur Provincial de la Santé de la ville de Kinshasa, le Secrétaire Exécutif de POMUCO, les responsables de Formations Sanitaires et les représentants de la MESP asbl.

Prenant la parole pour l’ouverture de l’activité, le Secrétaire Exécutif National de la MESP, Présidente de la Commission Medico- mutualiste de la ville province de Kinshasa, a commencé par remercier tous les invités de l’intérêt accordé à celle-ci pour les différents feedbacks reçus dès la réception des invitations lancées par le bureau de la commission, ce qui a permis de finaliser les préparatifs de la présente plénière.

Poursuivant son discours, Le Secrétaire Exécutif National de la MESP, Jocelyne NKONGOLO,  a donné le but de cette activité qui est de voir ce cadre d’échanges et de concertation se redynamiser pour consolider le partenariat avec les Formations Sanitaires et les Institutions de tutelle au grand bénéfice de la prise en charge médicale des enseignants de l’EPSP.

Prenant la parole à son tour, le Représentant du Secrétaire Général à l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale, a encouragé l’initiative, d’autant plus que le Ministère de l’emploi et de la prévoyance sociale a été associé étant que régulateur et autorité de tutelle. Il a aussi rappelé que la Mutuelle de santé des enseignants de l’EPSP est un projet pilote de prise en charge de soins médicaux des enseignants qui est devenue, aujourd’hui, une expérience positive dans le cadre de l’assurance maladie obligatoire.

«C’est l’occasion pour nous de saluer la volonté politique manifeste du chef de l’État, Felix Antoine TSHISEKEDI, traduite explicitement dans son programme de 100 jours d’appuyer toutes les institutions œuvrant dans la promotion de la santé, particulièrement la redynamisation de la MESP. » a dit le représentant du Secrétaire Général à l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale. Il a ensuite ajouté qu’il est important à la MESP et aux formations sanitaires de privilégier l’analyse objective des thématiques proposées pour permettre un climat de collaboration constructive.

Il sied de signaler que les Mutuelles de Santé sont considérées comme un des mécanismes d’assurance maladie obligatoire, de partage des risques et de financement de la santé, permettant l’accessibilité financière des populations aux soins de santé de qualité. Pour ce qui est de la ville province Kinshasa, ce sont les enseignants qui constituent la cible de couverture avec leurs cotisations mensuelles et les subventions de l’Etat.

L’automédication : Un danger permanent pour la santé humaine

Dès nos jours l’automédication est une pratique qui se fait souvent lorsque les gens n’ont pas beaucoup de moyens pour aller prendre soin dans des hôpitaux et même sans avoir été prescris par le médecin, ont affirmé Mr. Christian MANDUNGU et Mr. NGAMBAKA OSUMUNGOLE respectivement enseignant assis et conseiller d’orientation au collège Saint Charles Lwanga1, tous  membres de la Mutuelle de Santé des  Enseignants de l’EPSP « MESP ».

A en croire ces deux éducateurs, cette réalité se fait quand on prend les médicaments sans l’avis du médecin, spécialiste en la matière, et aussi sans n’avoir fait aucun examen et même sans être consulté au préalable.

Quelles sont les causes de cette pratique?

  • Mr. Christian: il est connu de tout le monde que la cause première de cette pratique est liée à  la pauvreté,  c’est par manque de moyens nécessaires pour aller à l’hôpital que les gens se contentent de se soigner eux-mêmes.
  • Mr. NGAMBAKA : les causes sont entre autre le manque de moyens financiers. Certaines personnes passent directement à la pharmacie du quartier avec leurs petits moyens pour s’acheter les médicaments sans aucune ordonnance provenant de l’hôpital ou du médecin après consultation.

Quels conseils pouvez-vous donner aux personnes qui font de l’automédication?

  • Mr. Christian: la santé n’a pas de prix dit-on, il est toujours déconseiller de prendre les médicaments sans en être  consulté par un spécialiste dans le domaine, et dans ce cas il ne revient pas à ma modeste personne de donner conseil aux gens qui en pratique mais je pense quant à moi que la solution doit être trouvé en amont c’est-à-dire la santé doit être à la portée de tous. Sous d’autres cieux, il existe de Mutuelles qui viennent justement palier à cette situation. 
  • Mr. Ngambaka: il n’est pas autorisé de prendre soi-même les médicaments de peur que vous atteigniez d’autres maladies dont vous ignorez la provenance. Sur ce, je demande à ceux qui prennent eux même les médicaments de laisser avant que le pire arrive.

Face à cette situation, ces deux amoureux de la craie blanche pensent que cette pratique sera toujours permanente dans de pays où le pouvoir d’achat ne revient pas à tout le monde et  n’est pas accessible à tous.

Faisant d’une pierre deux coups, ils appellent le gouvernement de la République Démocratique du Congo à prendre ses responsabilités et surtout à créer beaucoup de Mutuelles de santé dans tous les secteurs  afin de permettre aux congolais à s’échapper à cette pratique d’automédication.

                                                                                                                                                                                

MESP RDC

MESP/MBANDAKA, une expérience réussie

Opérationnelle depuis le 25 février 2016, la MESP asbl MBANDAKA qui a 3 ans d’existence laisse de très belles impressions avec un bilan qui est largement positif grâce aux efforts qui ont été consentis.

La Religieuse Marie Faustine DE LOKO, Secrétaire Exécutif Provincial de la MESP MBANDAKA,  a fait un état de lieu du fonctionnement de cette Mutuelle qui est une vraie référence en Afrique et en RDC.

  • Quel bilan faites-vous de ces années d’existence ?

Il est extrêmement positif dans la mesure où nous sommes en train de travailler à la grande satisfaction de la population tout entière et de nos affiliés en particulier ; le travail que nous  faisons est entrain de redorer même l’image de l’enseignant Congolais à MBANDAKA.

  • La tâche a-t-elle était facile pour vous dans l’implantation de la MESP à MBANDAKA ?

Pas du tout, il y en a qui y ont cru mais d’autres par contre étaient dans l’hésitation. Heureusement que nous avons instauré le système d’identification Mobile, organiser des campagnes  dans les villages, au sein des écoles pour les sensibiliser car certains d’entre eux pensaient que c’est une histoire fictive,  c’est du mensonge, vue que ces enseignants ne recevaient pas du gouvernement congolais quelque chose  de consistant, de concret. Finalement nous avons de témoignages des enseignants qui sont venus  remercier la MESP asbl.  Ils ont adhéré et soutiennent notre projet alors qu’au début c’était un vrai cauchemar pour eux.

  • Que comptez-vous améliorer ?

Nous devons secouer les prestataires et les enseignants même, parce qu’il faut  le reconnaitre avec les enseignants la tâche  n’est pas facile non plus quand ils se rendent dans les formations sanitaires, ils ne sont jamais patients et donc nous devons beaucoup travailler pour améliorer cet aspect.  

  • Comment avez-vous accueilli le projet UNFPA à MBANDAKA ?

Nous l’avons très bien accueilli, c’est ainsi que nous avions organisé une campagne de vulgarisation de ce projet dans les écoles et dans les formations sanitaires pour bien expliquer le bien-fondé de la santé de la reproduction. Je vous assure que les avancées sont très significatives ; les enseignantes, les filles et les femmes des enseignants sont satisfaites et veulent  que le partenariat entre la MESP et l’UNFPA puisse connaitre un vrai succès.